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Amélioration de la qualité de vie
L'élévation du niveau de vie de la grande majorité des travailleurs des pays industrialisés, qui s'est avant tout traduite par la croissance du pouvoir d'achat, est d'abord due à une meilleure productivité du travail.
Celle-ci n'est pas la conséquence d'un effort plus important de travail, mais bien davantage la résultante de l'utilisation de techniques de production plus efficaces.
Ce progrès technique est avant tout le résultat des avancées scientifiques qui ont permis l'automatisation.
Cette évolution qui s'est considérablement accélérée au début de ce siècle, et plus encore durant les quarante années qui viennent de s'écouler, dont personne ne conteste les effets bénéfiques sur la nature du travail, a cependant pu être critiquée sur certains points.
Incidence sur l'emploi
La progression du taux de chômage demeure aujourd'hui la principale critique formulée contre le développement des tâches automatisées.
L'introduction de nouvelles techniques de production reposant sur l'automatisation a une incidence sur le niveau de l'emploi.
En permettant une croissance de la production à un moindre coùt, l'introduction d'une machine à la place d'un ou de plusieurs postes de travail, s'il réduit la pénibilité des tâches exécutées, supprime nécessairement, dans un premier temps du moins, des emplois.
Face à ce constat, un contre-argument est fréquemment avancé : en permettant de créer de nouveaux produits, l'automatisation et le progrès technique engendrent l'apparition d'activités nouvelles, elles-mêmes génératrices d'emplois.
Ceci est certes vrai, toutefois, il faut constater que l'évolution technique est, aujourd'hui, globalement destructrice d'emploi.
La raison en est simple : l'automatisation ne recrée pas au niveau de son utilisation le niveau d'emploi qu'elle crée du fait de son introduction.
Substituer une machine qui remplit les tâches nécessitant l'intervention de dix salariés, n'aboutit pas mécaniquement à la création de dix emplois nouveaux.
Si cette évolution est génératrice de nouveaux emplois (par exemple en employant un technicien afin de contrôler l'exécution du travail réalisé par la machine nouvelle), la nouveauté tient davantage à la nature de l'emploi (qui par définition est plus qualifié) qu'à son volume.
C'est cette distorsion qui est cause de chômage.
Cela montre par ailleurs que les compétences et le niveau de formation de la main-d'oeuvre joue dans ce phénomène un rôle important.
À terme et la question fait aujourd'hui l'objet de débats passionnés, il semble que ce soit la relation de l'Homme au travail qui devra être repensée.
L'association de techniques toujours plus productives et élaborées, nécessite pour mise en 'uvre un volume d'emploi toujours plus faible à mesure qu'il devient de plus en plus intellectuel.
1° Comment occuper ceux qui ne peuvent alors s'insérer sur ce nouveau marché du travail !?
La réponse à cette question, simple à formuler, excessivement complexe à résoudre, orientera dans un futur proche l'évolution des sociétés industrielles du siècle prochain.
2° Que faire des pays peu développés que les structures économiques et sociales ne permettent pas de satisfaire les besoins fondamentaux des populations et qui se caractérisent principalement par une pauvreté massive ainsi qu'une faible insertion dans l'économie mondiale ?
La mondialisation ne peut pas actuellement réponse à cette question excessivement complexe à résoudre, la réponse dans les siècles prochains si l'homme n'a pas détruit la planète avant !
L'auteur▲
A. Ara a fait l'école de Techniciens de production bois et machines à commande numérique à Limoges.
Il a également étudié la programmation à l'Université de Limoges, tout en étant déjà technicien en câblage et créateur de prototypes en électronique, travaillant en bureaux d'études civils et militaires.
Il a voyagé un peu partout en Europe, en Asie jusque en Inde et un peu en Afrique.
Musicien à ses heures, il joue de la guitare, du sitar et du banjo américain.